Je relis « La grâce peut davantage » d’André Louf. Aux pages 19-20, sur la morale, il rejoint tout à fait Marc Oraison (« Une morale pour notre temps »).
Mais puisque pour une fois (qui pourrait devenir plus fréquente?) j’utilise ce blog pour noter mes impressions de lecture ou autres réflexions, j’ai tendance à avoir un certain désaccord avec André Louf lorsqu’il parle, pages 21 et 22, de la capacité pour l’accompagnateur d’être « expert » à discerner les mouvements de l’Esprit dans le coeur de chaque frère et de chaque soeur… Je ne suis certes pas accompagnateur spirituel, mais j’ai tendance à penser que tout ce que peut faire l’accompagnateur, c’est de suivre les impulsions de l’Esprit en lui-même, et que c’est l’Esprit qui lui dira comment parler au frère qu’il accompagne. Sans avoir à savoir ce que sont ou non les impulsions de l’Esprit dans le coeur de l’autre…
– En même temps je relis aussi « Sagesse d’un pauvre »: quelle merveille! Livre de spiritualité, essentiel, pour ceux qui sont prêts à suivre François sur son chemin.