Je sors d’un enterrement: une paroissienne amie, très active dans de nombreuses associations.
Je me la représente volontiers au ciel. Je lui parle.
Majorité de non croyants dans l’assistance; dont sa famille, fort nombreuse.
Le prêtre qui préside explique que si elle a fait tout ce qu’elle a fait, c’est parce qu’elle voyait Jésus en chaque personne… Et que maintenant elle a bien mérité son repos (ou quelque chose de ce genre).
Désolé, ce n’est pas du tout ma vision des choses:
– C’est parce qu’on aime les gens que l’on agit. L’amour rayonne: le chrétien doit répandre l’amour. Ce n’est pas Jésus que je vois en Tartempion; c’est Tartempion que j’aime, tel qu’il est. Avec l’aide de Jésus, qui met son amour en moi.
– Repos après la mort? Qu’est-ce qu’il en sait le bougre? Pour moi la terre est une étape, et après la mort, les travaux continuent !
Il semble que ce prêtre, et beaucoup de chrétiens, voient en quelque sorte l’au-delà comme une fin, comme une « distribution des prix »: gagner le paradis.
Disons que c’est infantile. (Désolé).