Il m’est venu à l’idée, cet été, quand je veux prier pour quelqu’un, de prier beaucoup plus lentement.
En fait, syllabe par syllabe, « d’envoyer » en quelque sorte ma prière à la personne pour qui je prie.
Par exemple, si j’utilise le « Je vous salue Marie », de m’arrêter sur chaque syllabe ou chaque mot, et de simuler intérieurement un mouvement vers la personne (même si elle est à des kilomètres -… ou si elle est morte !)
« Je » – « Vous » – « Salue » – « Marie » … Ou bien de bouger légèrement le pouce, en rythme, les mains en prière.
Cela permet de prier beaucoup plus lentement ! De penser vraiment à la personne.
Au fond, c’est presque comme si j’avais la main sur son épaule, ou sur sa main.
Et puis j’ai pensé à mon coeur: au fond, les battements du coeur c’est un peu cela; alors je dirige mes battements du coeur vers la personne !
Et je prie beaucoup plus lentement; beaucoup mieux me semble-t-il.