Dans la ligne du livre « Puissance de la louange », de Merlin Carothers, qui a été évoqué hier au groupe de prière (et sur lequel j’ai écrit un petit livre), il me revient un épisode vécu il y a quelques années…
Dans une paroisse que je fréquentais à l’occasion, et dont le prêtre était devenu un ami, voilà que, le dimanche, alors que l’heure de la messe approchait et qu’un baptême était prévu, le prêtre n’était pas là ! Impossible de le joindre: il ne répond pas au téléphone.
Après 20 minutes d’attente, les responsables organisent une « ADAP » (Assemblée en l’absence de prêtre).
La fin de l’ADAP arrive, je file en voiture, à quelques kilomètres de là, vers le presbytère, dont la cour est heureusement ouverte, et m’approche de la porte, vitrée. Le prêtre est là, immobile derrière la porte. Il ouvre et me dit : « Je ne peux pas » (psychologiquement), « Je suis là sans bouger depuis une heure! » (il avait eu un grave accident physique quelques années auparavant).
Je réagis alors « à la Carothers »: j’élève les bras et dis quelque chose comme « Le Seigneur est grand! Louons le Seigneur! » Et, tout à ma louange, que je poursuis, je l’accompagne vers sa voiture en continuant à louer à haute voix. Il s’assied dans sa voiture et démarre; je le suis, puis m’arrête pour téléphoner: prévenir la paroisse qu’il arrive. Les parents attendaient encore, heureusement!
Le Seigneur est grand!