Dialogue: il me semble que dans toute rencontre, avec des frères chrétiens comme avec des non chrétiens, l’idéal serait de savoir se tenir dans une attitude d’écoute, de dialogue, de réflexion en commun. Toute rencontre entre quelques chrétiens revient à former une petite église; et avec des non chrétiens, une « communion humaine », comme dit Régis Debray.
Même si l’on vous demande votre avis, penser que c’est peut-être l’autre en réalité qui a des choses à vous expliquer et à vous apprendre.
Clarté: c’est ce que j’ai cherché à atteindre dans mon livre « Le fait Jésus ». Clarté des concepts; clarté de l’expression. Parler du christianisme comme on parle dans la vie de tous les jours à notre époque. Comme on parle, aussi, entre scientifiques.
Ouverture: sur ce qui n’est pas certain, faut-il « se taire », comme disait à peu près Wittgenstein? En tout cas admettre que diverses hypothèses sont possibles. Et d’abord ne pas croire que l’on en sait plus que l’on n’en sait.
Et de manière générale, admettre que l’on peut réfléchir sur le christianisme de plusieurs façons différentes.
(Petites notes pour clarifier ma position, en vue d’une rencontre envisagée).